capitale allemagne de l'est

Ce départ provoque une crise importante, à laquelle s’ajoute une lutte idéologique au sein de la SED entre les partisans et les adversaires de la « ligne dure ». Cette volonté, formalisée dans les accords de Potsdam, permet aux Soviétiques de transférer 600 usines d’armement sur leur territoire. L'incendie de l'un d'entre eux (la Columbushaus), l'extension des émeutes à plusieurs villes de la RDA et l'implication d'ouvriers de Berlin-Ouest dans les évènements, incite le numéro un du régime, Walter Ulbricht, débordé, à faire appel aux troupes soviétiques pour réprimer un soulèvement qu'il qualifie de « contre-révolutionnaire », accusant les Occidentaux d'avoir fomenté les troubles. Les femmes ont été confrontées à des difficultés supplémentaires. Décentralisée et fédérale, l'Allemagne compte quatre métropoles de plus d'un million d'habitants : la capitale Berlin, ainsi que Hambourg, Munich et Cologne. Calquant sa politique extérieure sur celle du « grand frère » soviétique, le régime est-allemand apportera son soutien technique, logistique et financier aux divers mouvements, régimes, guérillas (Angola et Mozambique, par exemple[21]) et organisations « terroristes » (généralement d'obédience marxiste comme la Fraction armée rouge[22]) qui agissent alors à travers le monde (voir article sur la Stasi). Elle est calquée sur le NKVD soviétique, mais est de plus réorganisée par certains anciens membres de la Gestapo [réf. On remet aussi provisoirement en service la gare ferroviaire de Lehrter Stadtbahnhof qui est partagée avec les autorités ouest-berlinoises. Le service de police politique est le ministère de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit), surnommé la Stasi, instituée en 1950. Afin de mettre en œuvre leur politique, les Soviétiques n'hésitèrent pas à s'appuyer notamment sur le Nationalkomitee Freies Deutschland (« Comité national pour une Allemagne libre » ou NKFD), organisation de résistance anti-nazi fondée à Moscou en 1943 par les membres du comité central du Parti communiste d'Allemagne (KPD) exilé en URSS. L'échec trois ans auparavant de l'ultimatum de Khrouchtchev, remettant ouvertement en cause la présence de troupes occidentales à Berlin-Ouest, nécessite l'adoption de mesures draconiennes. (...) Ce qui se déroule ici n'est pas l'unification de deux États égaux[25]. Est vs Allemagne de l'Ouest . Pour un jeune enfant aujourd'hui, il n'y a que l'Allemagne, un pays puissant en Europe. Ces Länder furent désignés sous le terme de « nouveaux États fédéraux » (Neue Bundesländer). Pour aider les agriculteurs, un système d’entraide est créé, chargé de leur trouver des moyens financiers et techniques. Un programme de logements neufs est également lancé. La réunification de l'Allemagne est décidée en appliquant les lois fédérales à l'ex-RDA, le même processus devait s'appliquer à Berlin-Est vis-à-vis de Berlin-Ouest. Sitôt après la capitulation du régime nazi, les rivalités entre les vainqueurs conduisent à la « guerre froide ». Cette limite était pour les enfants (jusqu'à 14 ans inclus) de 2000 Mark, ce qui avait pour but de privilégier sensiblement les familles ayant un ou des enfants. Paradoxalement, la gravité même des événements sauve durablement Ulbricht, qui peut ainsi renforcer son emprise sur le SED et l'État. Malgré le pillage économique de l’après-guerre, la RDA devient la deuxième puissance économique du bloc de l'Est, après l’URSS. Le 23 août, la nouvelle assemblée vote l’extension de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne aux territoires de la RDA à effet du 3 octobre 1990 et par conséquent la disparition de la République démocratique allemande à cette date. Le 22 décembre, la porte de Brandebourg, lieu symbolique de la division de la ville, est finalement rouverte devant une foule enthousiaste, en présence du maire de Berlin-Ouest Walter Momper, de son homologue de l'Est Erhard Krack, du chancelier fédéral Helmut Kohl et du président du conseil de la RDA Hans Modrow. L’État développe des structures méthodiques de détection et formation des jeunes talents dans toutes les disciplines. L'Allemagne de l'Ouest (en allemand Westdeutschland) était le nom d'usage donné à la République fédérale d'Allemagne, souvent abrégée en RFA (en allemand : Bundesrepublik Deutschland ou BRD, parfois traduit à tort par « République fédérale allemande2 »), qui correspondait entre 1949 et 1990 à la partie occidentale de l'Allemagne. Le Parti socialiste unifié (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, SED) gouverna la RDA de sa création en 1949 à sa dissolution en 1990. En dépit de ces handicaps, la RDA lance un défi : la production industrielle doit doubler en cinq ans, la production agricole augmenter de plus de 50 % par an. Other questions. L'Allemagne de l'Est, en forme longue la République démocratique allemande ou RDA (Deutsche Demokratische Republik ou DDR en allemand) est un ancien État communiste européen, qui a existé de 1949 à 1990.Cet état correspondait à la zone d'occupation soviétique de l'Allemagne, occupation décidée en 1945 par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Cet exode fera dire à Willy Brandt, alors maire de Berlin-ouest, qu'en fuyant, les Allemands vivant à l’Est « votaient avec leurs pieds »[13]. Le 6 septembre 1950, le projet urbain est finalement adopté. «La culture du corps, le sport et le tourisme en tant qu'éléments de la culture socialiste servent au développement physique et intellectuel complet des citoyens.». 0. De 240 en 1952, leur nombre passe à 4 000 l’année suivante. Ce conseil réinvestit alors dans ses fonctions Arthur Werner qui nomma Friedrich Ebert junior (le fils de Friedrich Ebert, premier président de la république de Weimar) maire de l'agglomération du Grand Berlin. De plus la production était insuffisante et les commandes soumises à des délais de dix à vingt ans, parfois attribuées « au mérite ». Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mirent en place la réforme monétaire du 20 juin 1948 en zone occidentale, en lançant le Deutsche Mark pour remplacer le Reichsmark. Les 155 km du mur de Berlin (dont 43,1 km sur sa longueur intraberlinoise) qui entourait Berlin-ouest, venait compléter l'ensemble du dispositif. Royaume-Uni, qui formèrent la « République Fédérale d'Allemagne », – Allemagne de l'Est occupée par l'URSS qui s'appela « la République Démocratique Allemande ». Les usines deviennent des « entreprises possédées par le peuple » (Volkseigener Betrieb, VEB), les commerces s’appellent « coopératives de production de commerce », etc. Berlin-Est, vitrine du « réalisme socialiste », secteur d'occupation dévolu en 1945 aux Soviétiques, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, jardin zoologique de Berlin-Friedrichsfelde, loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne, Portail de la République démocratique allemande, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Berlin-Est&oldid=175915945, Article manquant de références depuis octobre 2020, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:République démocratique allemande/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, On rouvre dès 1946, l'université Frédéric-Guillaume, rebaptisée, En 1958, la restitution par les Soviétiques d'une partie des collections du, Il est suivi très peu de temps après par la symbolique, Un troisième gratte-ciel, un hôtel de 2 000 lits, l', Pendant la même période est érigé le centre commercial. Ils allaient des « rockers d'État » déclarés comme les Puhdys aux groupes critiques comme Silly et Renft. L’homosexualité est dépénalisée en 1957, puis totalement légalisée en 1967[34]. La baisse du nombre d'habitants est particulièrement importante jusqu'en 1961, année pendant laquelle le mur de Berlin a été érigé pour justement arrêter cet exode vers l'Ouest[4], qui était majoritairement le fait de personnes jeunes ainsi de personnes ayant un niveau de formation universitaire, deux profils de citoyens qui représentaient l'avenir et la force du pays[réf. La télévision d'État, Deutscher Fernsehfunk (rebaptisée Fernsehen der DDR de 1972 à 1990 avant de reprendre brièvement son nom d'origine peu avant la réunification) opérait deux chaînes (DFF-1 et DFF-2) au contenu généraliste, mêlant informations (Aktuelle Kamera, journal télévisé diffusé quotidiennement à 19h30 sur la première chaîne et rediffusé à 22h00 sur la deuxième chaîne), culture, émissions pour la jeunesse et propagande (Der schwarze Kanal) afin de critiquer la société occidentale et notamment ouest-allemande, dont les chaînes de télévision ARD et ZDF (publiques) mais aussi Sat 1 (privée) étaient très regardées en RDA, en dépit de l'interdiction de principe qui en était faite. À Berlin-Est, une foule de 60 000 personnes conspua les dirigeants, attaqua les locaux de la police, incendia les sièges de journaux et des entrepôts. La nostalgie éprouvée par une partie des est-allemands pour la RDA est appelée l’« Ostalgie » (mot-valise constitué de Ost (Est) et de Nostalgie). nécessaire]. La RDA faisait partie des régimes autoritaires qui se revendiquaient comme des « démocraties populaires », politiquement affiliés à l'URSS au sein du bloc de l'Est. Les 14 000 soldats qui étaient affectés en permanence à la surveillance de la frontière pouvaient tirer sans sommation contre toute personne qui tentait de franchir cette frontière. Des mesures d’épuration de la population sont mises en place[5]. Devant l'échec économique, les nouveaux dirigeants soviétiques sont très critiques et certains (dont Lavrenti Beria) vont jusqu'à envisager l'abandon de la RDA. L'arrivée du nouveau président du Conseil d'État, considéré comme un modéré, marque une certaine ouverture sur le plan culturel (tolérance vestimentaire et vis-à-vis du rock, fin du brouillage des télévisions ouest-allemandes) et un nouvel essor économique. Dès le lendemain, l'agitation gagne le reste du pays. Les autorités soviétiques réagirent en créant le Mark est-allemand dans leur zone d'occupation. le jardin zoologique de Berlin-Friedrichsfelde est créé en 1954 sur les 160 hectares de l'ancien château de Friedrichsfelde, devenant ainsi le pendant du zoo de Berlin situé à Charlottenburg. L’image des nageuses est-allemandes aux épaules d'haltérophiles et à la voix grave (« Elles sont ici pour nager, pas pour chanter ! La situation de crise perdure jusqu'à mettre en péril l'existence même de la RDA à la fin des années 1980. Le point culminant de la RDA se trouvait alors dans les monts Métallifères, à la frontière tchécoslovaque, au Fichtelberg (1 214 mètres d'altitude). Les personnes âgées de 60 ans et plus pouvaient profiter de ce taux de change plus avantageux jusqu'à 6000 Ost-Mark[32]. Celle-ci met l'accent sur le développement du réseau de tramway (Straßenbahn) qui devient en quelques années l'un des plus étendus au Monde. L’ex-Allemagne de l’Est connaît après la réunification un chômage important (19,4 % en Saxe, par exemple). Les femmes sont réunies dans une organisation de masse, la Ligue démocratique des femmes d'Allemagne. Dans plusieurs sports olympiques (athlétisme, natation), la « préparation scientifique » des sportifs, dérive dans le dopage pour décrocher médailles et titres. Issue de la zone d'occupation dévolue aux troupes soviétiques lors du partage territorial effectué au terme de la Seconde Guerre mondiale, cette zone correspondait à l'Allemagne centrale par rapport à ses frontières de 1937, mais orientale une fois le pays amputé des territoires situés à l'est de la ligne Oder-Neisse, qui furent rattachés à la Pologne et à l'URSS. Pour cela, les cinq Länder supprimés en 1952 sont reconstitués. La Constitution de Berlin votée par le Sénat ouest-berlinois 40 ans auparavant le 1er septembre 1950 et qui devait être valable pour l'ensemble du Land berlinois, entra finalement en vigueur le jour même sur le territoire de celui-ci, alors que les premières élections municipales communes y sont également organisées. Allemagne de l’Est \al.maɲ də l‿ɛst\ féminin singulier. Tandis que la base aérienne de Schönefeld, située à l'extérieur des limites du Grand Berlin, dans le Brandebourg, alors occupée par l'Armée rouge, est transformée en aéroport civil (celui de Tempelhof étant situé en zone d'occupation américaine). Dans les cinq ans qui suivent la chute du mur de Berlin, le chômage aurait touché 80 % des actifs[25]. Pour arriver à ce résultat, il a fallu procéder à une véritable liquidation de la classe des paysans riches : 40 000 d’entre eux quittent la RDA au printemps 1953. À l'école, il était interdit de parler du IIIe Reich et, chez eux, leurs grands-parents racontaient comment, grâce à Hitler, on avait eu les premières autoroutes ». Les célébrations du quarantième anniversaire de la RDA à Berlin en octobre 1989 sonnent le glas du régime communiste. En 1972, l’accès à la contraception et à l’avortement, par la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, devient libre et est pris en charge par le système de santé publique, malgré la campagne d’opposition menée par l’Église catholique[34]. Le mécontentement populaire grandit jusqu'au 4 septembre 1989, date à laquelle environ 1 200 personnes défilent à Leipzig pour réclamer des réformes, notamment la liberté de circulation vers l'Ouest. Violents affrontements entre policiers et des milliers de manifestants contre une réforme sanitaire en pleine pandémie. Près de quatorze journaux régionaux (Bezirkszeitungen), tous sous le contrôle du parti, étaient diffusés dans le pays, ainsi que le quotidien de Berlin-Est Berliner Zeitung et le journal populaire BZ am Abend. Les deux guerres mondiales ont conduit à des pertes territoriales, surtout à l'Est. Le 17 octobre 1987, une trentaine de skinheads se jettent violemment dans une foule de 2 000 personnes lors d'un concert de rock à la Zionskirche sans que la police n'intervienne[28]. La ville de Berlin fut également réunifiée et forme aujourd’hui un Land à part entière. » répondait leur entraîneur[réf. Le premier plan quinquennal (1951-55) présenté par l'État prévoit de hauts quotas de production pour l'industrie lourde et l'augmentation de la productivité du travail ; les pressions du plan renforcent l’exode de citoyens est-allemands. De fait, le Parti socialiste unifié d'Allemagne (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands (SED)) a la primauté. Dans la soirée du 9 novembre 1989, Günter Schabowski, membre du comité central du SED, annonce, lors d'une conférence de presse, la levée de toutes les restrictions de voyage et l'ouverture des frontières, provoquant un afflux de personnes aux postes de passage le long du mur de Berlin, puis l’ouverture du mur. La RDA a été créée en 1949 par les communistes allemands, alliés à l'URSS, à la place de la zone d'occupation soviétique.Berlin-Est, le secteur soviétique de la ville, devint alors la capitale est-allemande. Le président des États-Unis, Harry Truman, se faisant le porte-parole des vainqueurs, a déclaré : « Le premier objet des réparations est d’enlever à l’Allemagne tout ce qui peut lui permettre de préparer une nouvelle guerre ». La République fédérale d'Allemagne est fondée le 23 mai 1949 dans la Trizone occidentale ; en réponse, les Soviétiques instituent la République démocratique allemande le 7 octobre 1949. L'Allemagne est un pays à la charnière de l'Europe occidentale et de l'Europe centrale situé entre le Benelux et la France à l'ouest, la mer du Nord, le Danemark et la mer Baltique au nord, la Pologne et la République tchèque à l'est et la Suisse et l'Autriche au sud. Pierre-Jérôme Adjedj, Rita Aldenhoff-Hübinger, Catherine Fabre-Renault, Elisa Goudin, Carola Hähnel-Mesnard, Drapeau de la République démocratique allemande à partir de 1959, Emblème de la République démocratique allemande à partir de 1955. Son président, le poète Erich Weinert, était entouré de membres influents du parti, tels Wilhelm Pieck et Walter Ulbricht, qui deviendront par la suite dirigeants de la RDA. L'Allemagne est "compétitive" uniquement parce qu'elle sous-traite massivement sa production en Chine (cf. République démocratique allemande (1949‒1990), qui occupait la partie est de l’actuelle Allemagne y compris Berlin-Est. Depuis le 3 octobre 1990 la RFA et la RDA sont officiellement réunies. Déjeuner. », « Berlin, vingt ans de liberté », univers-cites.fr, article du 9 novembre 2009, 1989 : origines d’un événement (première partie) par Daniel Vernet (paragraphe : « La construction du Mur » sur boulevard-exterieur.com, « De la note de Staline à la conférence « 2 + 4 ». Gérard-François Dumont (Université de Paris-Sorbonne), Sabine Kergel, « Chute du mur, retour au foyer », article paru initialement en mai 2015 sous le titre. Enfin, en avril 1976, non loin de là, l'inauguration du palais de la République, siège de la Volkskammer, le parlement de la RDA, construit en grande partie à l'emplacement du château de Berlin, constitue la point d'orgue de la reconstruction. Installation à l’hôtel. En quelques années, quelque 13.000 entreprises sont vendues et des millions de salariés perdent leur emploi. Beaucoup de capitales de l’Est rêvent de devenir la nouvelle Prague… à raison. Cependant, cela n'a pas toujours été le cas et, au cours de l'Histoire, plusieurs villes ont également eu ce statut. Les paysans qui ont bénéficié de la réforme agraire sont encore mal équipés. Si elles acquièrent une indépendance économique, les Est-Allemandes, occupant souvent des emplois moins qualifiés, sont cependant payées en moyenne 30 % de moins que les hommes[36]. Le pays met en place la planification et le contrôle du commerce ; la priorité est accordée aux industries lourdes. Malgré ce rapprochement, la RDA restera le plus fidèle allié de l'Union soviétique jusqu'au début des années 1980. La grande quantité de groupes de rock allemand est une particularité de la culture de la RDA. Le premier plan quinquennal (1951-55) prévoit de hauts quotas de production pour l'industrie lourde. La reconstruction des infrastructures industrielles de la RDA (et celles de Berlin-Est) se fait sur la base d'une économie planifiée. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait. La RFA dépénalise à son tour l’homosexualité en 1969[35]. En 1952, la RDA supprime ses cinq Länder et les remplace par quinze Bezirke (districts), Berlin-Est constituant l'un d'entre eux. Deux ans après la réunification allemande, la production industrielle dans l'ex-RDA a chuté de 73 % par rapport à 1989[33]. Continuellement en crise économique, et plus encore à partir des années 1970, le pays connaît des tensions internes majeures qui culminent lors de la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. Le Allgemeiner Deutscher Nachrichtendienst (Service général allemand d'information) était l'agence de presse officielle de la RDA, et bénéficiait d'un monopole d'État[42]. La célèbre voiture Trabant (surnommée par dérision Rennpappe, c'est-à-dire « carton de course »), illustre ce sous-développement : conçue comme étant la Coccinelle est-allemande, dans un pays qui avant 1939 fabriquait de très belles voitures, ce véhicule équipé d'un moteur deux temps n'a connu en quarante ans que des changements mineurs et est resté aux côtés de la Wartburg le seul modèle de voiture en RDA. 8. L'ambassadeur d'URSS en RDA Mikhail Pervukhin (en), affirma lui-même que les Soviétiques étaient conscients que l’existence d’une frontière quasiment ouverte entre les mondes socialiste et capitaliste amènerait la population à comparer le niveau de vie dans les deux parties de la ville, et que cette comparaison « ne tournait pas à l’avantage du Berlin démocratique » (c'est-à-dire Berlin-Est)[14],[15]. Mais là encore, la plupart des nations admettent que la réussite sportive ait un impact positif pour le champion. Cette élimination de la plupart des scientifiques se trouve justifiée par des impératifs idéologiques : « Il faut éradiquer l'idéologie marxiste en procédant à des changements de structures et de personnels ». Le soir même, un communiqué lénifiant, mais sans portée pratique, annonce une révision de la mesure par le gouvernement. Emblème de la République démocratique allemande à partir de 1955 . De plus la réussite sportive leur permettait une certaine promotion sociale, bénéfice de certains avantages et reconnaissance personnelle. Pour l'État-SED [le parti communiste est-allemand], il était impossible d'admettre l'existence de néonazis, puisque le fondement de la RDA était d'être un État antifasciste. L'article 2 du traité d'unification du 31 août 1990 indique que «la capitale de l'Allemagne sera Berlin». Les autres suivent rapidement dans la liesse générale, de nombreuses familles berlinoises profitèrent de cette nouvelle liberté pour visiter Berlin-Ouest. Dans les années 1980, la RDA compte environ 5 millions d’hectares de terres agricoles regroupés en 4 000 coopératives et 460 fermes d’État[20]. Bien qu'étant officiellement construite en opposition au « monde fasciste » en Allemagne de l'Ouest, 32,2 % des employés des administrations publiques étaient d'anciens membres du Parti nazi en 1954. Cet assouplissement idéologique ne tardera pas à franchir les frontières de l'Empire soviétique pour atteindre les unes après les autres les « républiques sœurs », elles aussi en pleine déliquescence. En avril 1946, les antennes locales du Parti communiste d'Allemagne (KPD) et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) fusionnent pour donner le Parti socialiste unifié d'Allemagne (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands – SED). Pendant la … Cet événement intervient après la fondation de la République fédérale d’Allemagne précédée par la trizone des puissances occupantes occidentales. Le centre de Berlin-Est, sans avoir la richesse de l'Ouest, ne donne pas l'impression de misère que l'on peut voir, par exemple, à Bucarest : la circulation est relativement dense, les magasins, contrairement à ce que l'on voit en Pologne, ne sont pas totalement vides. Le nombre officiel de chômeurs grimpe d’à peine 7 500 en janvier 1990 à 1,4 million en janvier 1992, et plus du double en comptant les travailleurs au chômage technique, en reconversion ou en préretraite. Le vice-président du SPDA Wolfgang Thierse s'est pour sa part insurgé dans Die Welt, de la montée de l'extrême droite dans le quotidien des habitants de l'ex-RDA, notamment du groupe terroriste NSU, la journaliste spécialisée de l'Allemagne Odile Benyahia-Kouider expliquant que « ce n'est pourtant pas un hasard si le NPD, parti néonazi, a connu une renaissance via l'Est »[29]. Cette revendication implique la réhabilitation du concept de « puissance ». Cet État n'a jamais fait de travail sur son passé nazi avant sa disparition comme à l'Ouest[27]. Les tableaux de médailles obtenues par ses athlètes lors des Jeux olympiques et autres compétitions internationales sont utilisés par les responsables de l'État. L'objectif de ce dispositif est d'empêcher l'émigration est-allemande par le secteur occidental de la ville. Après une séparation politique, administrative, puis économique, Berlin est séparé de manière physique pendant plus de vingt-huit ans par une construction censée « protéger la RDA » que l'on surnomme en Occident le « mur de la Honte ». Le sport est-allemand a ainsi enregistré plusieurs exploits douteux. Réunifiée, la capitale allemande a trouvé un nouveau souffle qui l’a propulsée chef-lieu de l’Europe alternative et branchée. 26 oct. 2020 - Découvrez le tableau "Allemagne de l'est" de Frédéric Rumeau sur Pinterest. Lorsque la Stasi connaissait l’opinion de quelqu’un, elle préférait utiliser des pressions discrètes en forçant un homme à démissionner, un étudiant à arrêter ses études ou à « conserver ses fonctions sociales » en le forçant à devenir informateur à son tour : IM (Inoffizieller Mitarbeiter). Le niveau de vie des Allemands de l'Est était l’un des plus élevés du bloc soviétique, juste derrière la Hongrie réformiste de Janos Kadar. À l’occasion des élections, les partis forment une liste unique, sous l'égide de la coalition du « Front national ». Mais si, après une période de croissance incontestable, la RDA fait illusion à l'aune du COMECON, l'échec de la planification socialiste amorce la crise qui aboutira à la chute du système. Cette démarche est refusée par l’Ouest qui la juge peu sincère, estimant que c’est un moyen pour l’URSS de prendre à terme le contrôle du futur ensemble qui sera trop faible pour se défendre. Allemagne Violences à Berlin le jour de vote d'une loi sanitaire. En 1949, la RDA se dote d’une constitution. C’est pourquoi les Soviétiques, en application des accords de Potsdam (17 juillet-2 août 1945), qui les ont autorisés à prélever jusqu'à 40 % de l’équipement industriel de leur zone, se payent sur le terrain : des voies ferrées sont arrachées, les machines-outils mises en pièces détachées, des usines sont démontées ; le tout est expédié en URSS. Elles réalisaient alors environ 40 % de la production industrielle. La scission de la ville consommée, la nouvelle équipe municipale de Berlin-Est s'attelle à la reconstruction de la partie orientale, d'autant plus que celle-ci devient la capitale de la République démocratique allemande lors de la fondation de celle-ci le 7 octobre 1949, et qu'elle bénéficie de la part du nouvel État des aides substantielles permettant le financement de 50 % des constructions de logements. Cette ville n’a été fondée qu’au XIIIème siècle et sa grande croissance et son rôle de capitale datent du XVIIIème siècle. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Pour les autres significations, voir. Si en Allemagne de l'Ouest, un travail de mémoire sur les résurgences du nazisme a été réalisé, cela n'a pas été le cas à l'Est. Ses installations de sécurité, qui n'occupaient pas moins de 344 km2 en territoire est-allemand, étaient équipées de 80 500 km de barbelés et 2 230 000 mines. Les entreprises nationalisées devenaient propriété des Länder. Le territoire est-allemand est alors divisé en 15 Bezirke (districts) : Lors de la réunification allemande (Wiedervereinigung), le 3 octobre 1990, les cinq anciens Länder sont reconstitués, avec toutefois quelques modifications de frontières et des changements de dénomination (ainsi le « Mecklembourg » devient « Mecklembourg-Poméranie occidentale »). Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! À Moscou, cet évènement provoquera par contre la chute de Beria qui fut alors destitué, condamné à mort et exécuté. On aménage aussi trois cimetières monumentaux dédiés aux 20 000 soldats de l'Armée rouge tombés pendant la bataille de Berlin d'avril-mai 1945, et situé respectivement à Treptower Park (le plus important), à Tiergarten et à Schönholzer Heide, avec en plus le Mémorial de Berlin-Buch. Allemagne : les inégalités entre Est et Ouest ont la vie dure. La population a par la suite décru : 17 079 000 en 1961, 16 740 000 en 1980, 16 640 000 en 1985, 16 028 000 en 1990, année de la réunification[3]. L'Allemagne de l'Est, officiellement République démocratique allemande (RDA), est une nation prolétaire d'Europe centrale. La fête nationale, le « jour de la République » (Tag der Republik) était le 7 octobre ; l’hymne national était Auferstanden aus Ruinen. Gentilés et adjectifs correspondants [modifier le wikicode] Est-Allemand, Est-Allemande; est-allemand, est-allemande Parmi les magazines populaires en RDA figuraient le Wochenpost, le Eulenspiegel (satirique) ou Für Dich (magazine féminin), tous soumis au contrôle gouvernemental[44]. Après cet épisode, les travaux de reconstruction et de rénovation continuent, effaçant peu à peu les stigmates de la guerre : On profite aussi de cette frénésie bâtisseuse pour aménager d'autres équipements, souvent en doublon de ceux existant à Berlin-Ouest : En raison de la crise politique et économique, l’émigration devient très importante en 1989 ; les émigrants passent à l'Ouest par l'intermédiaire de pays « frères » moins regardant en matière d'émigration : la Tchécoslovaquie et surtout la Hongrie (à la suite de l'ouverture de la frontière avec l'Autriche). En dehors du système scolaire traditionnel, l'organisation Jeunesse libre allemande (Freie deutsche Jugend, en abrégé FDJ) avait pour mission de diffuser le marxisme-léninisme dans la jeunesse et de promouvoir une « éducation socialiste ». Le théâtre et le cabaret étaient très prisés des habitants de la RDA et il existait une scène très active et dynamique, notamment à Berlin.

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